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VOS conseils pour débloquer son écriture quand on galère

J’ai demandé à mes abonnés via Threads quels seraient leurs conseils pour des auteurs en herbe qui galèrent face à la page blanche. Un beau florilège tout en bienveillance !

Vos conseils pour se débloquer quand on galère

Un grand merci à :

imane_elmakoudi_autrice

cecilegillettextes

pierreetiennebram

coutard50

manonbgabrielle

ellayne.autrice

aude.reco.autrice

ameliehanser

pour leurs conseils !

Retranscription de l’épisode

Hello collègue écrivain, contente de te retrouver dans cet épisode du Café des auteurs où, cette fois-ci, ce n’est pas moi qui vais parler. Je vais donner la parole à mes abonnés Threads que j’ai sondé il n’y a pas longtemps avec cette question. J’ai envie de donner vos conseils pour les auteurs en herbe qui galèrent sur leur manuscrit. Qu’est-ce que tu leur dirais ? Et les réponses ont été très intéressantes à lire et c’est ce que je voulais te donner comme conseil aujourd’hui, les conseils de mes abonnés.

Alors je te propose de commencer tout de suite avec ce conseil de Imane El Makoudi, qui est par ailleurs membre de TerminAuteur, ma communauté d’entraide et de motivation pour auteurs. Et le conseil d’Imane c’est ça :

Pour ce que ça vaut, projette-toi. Imagine-toi avec ton livre dans les mains, ou en train de le dédicacer, ou encore, en train d’entendre un lecteur ou une lectrice débattre sur quel personnage il ou elle a le plus aimé. voire en train de le pitcher à ta place dans la file d’attente.

Et je trouve ça vraiment super sympa de la part de Imane parce qu’effectivement, la vision qu’on a de notre carrière d’auteur, de ce qu’on veut, de pourquoi on fait ça, ça fait énormément pour la motivation et pour la confiance. Et ça peut suffire à se rebooster. Alors, est-ce que tu vas essayer ce petit conseil d’Imane ?

On passe maintenant à Cécile Gillet.

Assumer, assumer et encore assumer. C’est ce qui m’a pris le plus de temps, et ça n’est pas gagné. Partager, faire savoir, ne pas se cacher. Ma famille a toujours su, ils me voyaient écrire mais sans lire. Aujourd’hui, j’assume plus.

Et merci Cécile pour ce conseil, je trouve qu’on n’en parle pas assez en fait. Peut-être parce que pour la plupart d’entre nous qui communiquons sur les réseaux, on a l’impression de beaucoup parler d’écriture, mais est-ce que pour autant, tu en parles dans la vraie vie, à tes collègues, à tes amis. Est-ce que tu parles un petit peu d’où tu en es, de ce que tu écris ? Ce n’est pas forcément évident, je trouve, et c’est une nouvelle étape, un nouveau pas dans la direction de ta carrière d’auteur où tu pourras l’annoncer à tout le monde.

Ensuite, un conseil de Pierre-Étienne.

Si on est dans l’école du « écoute les conseils des anciens » versus « fais comme tu veux », mon meilleur conseil serait, pour ton premier manuscrit, écris-le d’une traite, sans jamais retravailler les chapitres précédents, toujours de l’avant. Une fois arrivé au bout et le mot « fin » écrit une première fois, tu auras alors le temps de le retravailler par la suite, mais tu ne le finiras jamais en réécrivant sans cesse ton premier chapitre.

Et alors, pour le coup, il y a débat sur ce conseil. On en a parlé dans l’épisode de podcast avec Lizzie Felton. Mais moi, je suis d’accord avec Pierre-Étienne. Je trouve que surtout quand c’est notre premier roman, on a tendance à pas connaître bien notre histoire et à être un peu nul au niveau du style. Et donc, on va peaufiner à l’infini les premières lignes de notre roman, alors qu’il va avoir besoin de pas mal de réécriture, de pas mal de temps. Donc, autant aller le plus vite possible au point final. Ça sera bien pour la motivation, en tout cas, pour la plupart des auteurs, peut-être que tu n’en fais pas partie.

On passe ensuite au conseil de Coutard.

Je leur dirais qu’une histoire, même mauvaise, peut toujours être améliorée. ne pas abandonner, ni renier ses personnages. Ils sont comme les enfants des auteurs et autrices, et on ne doit pas en avoir honte.

Alors, un conseil assez sympa, je trouve, parce que, effectivement, surtout quand on débute, on peut avoir l’impression que tout est foutu pour ce roman, qu’on l’a retravaillé dans tous les sens, qu’il ne ressemble plus à rien, et j’en sais quelque chose, parce que je vais bientôt publier un roman que j’ai réécrit des milliers de fois. Bon, peut-être pas des milliers de fois, mais un bon paquet de fois, je te dirai pas combien. Je saurais même pas compter. En tout cas, j’ai longtemps cru qu’il était impubliable, qu’il était trop compliqué, que je m’étais perdue dans l’histoire, etc. Et du coup, je suis assez d’accord avec ce conseil de Coutard de ne pas abandonner. Néanmoins, c’est important quand même, je trouve, d’être conscient de ça et de se dire, je pourrais le mettre de côté pour X temps, voire pour toujours, et me concentrer sur un autre roman plus simple qui me demandera moins d’énergie. C’est possible aussi. En tout cas, il faut trouver l’équilibre entre les deux.

Un conseil ensuite de Manon Gabrielle.

Je leur dirais de ne pas avoir peur de parler de leur histoire et de la faire lire. Ce sont les échanges avec d’autres auteurs, parfois plus expérimentés, qui nous font grandir et qui font grandir notre histoire. J’ai passé des années dans mon coin à faire du surplace. L’année dernière, j’ai osé envoyer mon livre en bêta lecture. Je n’ai jamais autant évolué que depuis ce moment-là.

Bien sûr, Manon, je suis d’accord avec tout ce que tu dis. Effectivement, surtout à mes débuts d’auteur, et c’est normal, il y a toujours la phase où on débute complet, on est un peu caché dans notre coin, mais dès que j’ai mis le nez dehors, entre guillemets, que j’ai commencé à rencontrer des auteurs publiés, à leur parler d’écriture, à envoyer aussi mon manuscrit en bêta-lecture sur les échanges de bêta-lecture et type Facebook, etc. Mais ça a mis un énorme coup de boost à mon style, à comment je voyais mes histoires, à ma maturité d’auteur aussi. Donc, complètement d’accord avec Manon. Evidemment, c’est peut-être pas forcément adapté pour toi si tu n’es qu’aux premières lignes de ton premier roman, mais bien sûr, il y aura un moment où il faudra passer à l’action.

Un conseil d’Ellayne.

Ne cherche pas la perfection. Finis d’abord ce foutu premier jet.

Tiens, elle est d’accord avec Pierre-Etienne. Dans le creux de la vague, souviens-toi pourquoi tu as voulu écrire cette histoire. Arrête de te comparer et avance à ton rythme. Je vais la refaire. Arrête de te comparer et avance à ton rythme. Je trouve ça terrible. si important, et pourtant personne n’en parle jamais puisque les réseaux sociaux sont faits pour qu’on se compare aux autres auteurs qui ont déjà signé un contrat d’édition, qui ont déjà fini leur manuscrit, et petite parenthèse, qui ont déjà lu 30 livres alors qu’on est le 1er janvier. Bref, en tout cas, je suis complètement d’accord avec Ellayne, et pour le pourquoi, c’est quelque chose dont je parle assez souvent qui est l’étincelle, à savoir un peu le tout premier moment de cette histoire, la raison qu’on avait en tête quand on a voulu l’écrire, c’est un excellent moment effectivement de se remotiver, mais aussi de résoudre quelques problèmes.

Un conseil de Aude Reco :

Ne pas se prendre la tête et écrire selon ses envies. À trop vouloir les conseils de tout le monde, on s’y perd, on se bloque, on se persuade que ça ne fonctionnera pas parce que Biduline fait comme ça elle.

Merci Aude pour ces mots très franches avec lesquels je suis 100% d’accord évidemment. Alors ça peut sembler bizarre de la part de quelqu’un qui donne des conseils d’écriture sur internet pour, j’ai envie de dire, comme métier. Néanmoins, si tu écoutes bien mes conseils, en général, je te dis que ça dépend des auteurs, que chaque roman est différent, donc si ça a marché sur ton dernier roman, ça marchera peut-être pas sur celui-ci. que surtout il faut bien prendre avec des pincettes ce que disent les auteurs, parce que les auteurs ne sont pas forcément des formateurs. Alors c’est pas forcément très sympa de ma part, mais parfois les auteurs, en voulant bien faire, vont donner des conseils qui marchent pour eux, mais qui seront complètement inadaptés à certains écrivains, et dont le fameux architecte ou jardinier qui a fait beaucoup de ravages, et en général je récupère assez régulièrement des auteurs qui essayent de rentrer dans ces cases-là, et qui du coup sont complètement paumés sur leur préparation. Fin de la parenthèse, on est… j’en ai d’accord, Aude, évitez en tout cas de… d’appliquer les conseils sans prendre du recul et se dire qu’en fait il y a toutes les façons de faire en écriture, toutes les façons de préparer un roman ou de ne pas le faire, toutes les façons d’écrire et de réécrire, tant que ça marche pour toi.

Et enfin, un conseil d’Amélie Hanser.

Réponse valable dans n’importe quelle discipline, trouvez votre méthode. Nous n’avons pas tous les mêmes créneaux horaires d’efficacité, l’organisation, le temps à consacrer, etc. Plus tôt vous êtes conscient de ce qui fonctionne pour vous, plus tôt vous serez efficace.

Je n’ai rien à rajouter, très bon conseil d’Amélie qui rejoint un peu tout ce que j’ai dit dans cet épisode. On n’est pas tous efficaces aux mêmes horaires. Sur la communauté j’écris un roman, il y a des personnes qui écrivent à minuit, d’autres à 7h du matin, d’autres à midi. Moi je fais plutôt 20h, au cas où tu ne le savais pas encore, parce que je fais des lives d’écriture en soirée. Et effectivement, c’est quelque chose dont je traite beaucoup dans ma formation, plus de temps pour écrire. C’est important de prendre conscience un petit peu de nos créneaux d’efficacité, mais aussi de ceux où notre flow créatif marchera bien. Et ça, effectivement, ça dépend des auteurs. Donc il ne faut pas essayer de faire à tout prix quelque chose qui ne marche pas pour nous. Alors bien sûr, apprendre avec des pincettes et avec ton emploi du temps possible. Et c’est le dernier conseil de cet épisode.

Si tu as Threads, j’y poste chaque semaine des conseils d’écriture entre psycho, bienveillance et humour nul !

C’est par ici : https://www.threads.net/@jecrisunroman

👋 Je m’appelle Ingrid, je suis auteure et diplômée en écriture créative. J’ai pensé l’école d’écriture interactive J’écris un Roman pour t’aider à écrire le livre de tes rêves et le publier ! Si tu as un livre à écrire et bloques, rendez-vous sur l’école d’écriture ou écris-moi sur Instagram : https://instagram.com/jecrisunroman

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